Càng giải phóng, con Mẹ càng bị kìm kẹp hơn xưa.
Càng kêu gào đoàn kết, con Mẹ càng rời rạc phân chia,
Càng học tập đạo đức, con Mẹ lại trẽn hơn bầy đĩ.
Gông nô lệ, một ngàn năm ủ nhụy,
Ách Thực dân, tròn thế kỷ khai hoa,
Ba mươi năm ăn bom Mỹ, bom Nga;
Vừa khôn lớn: Đứa tự xưng anh hùng giải phóng,
Đứa nhục nhằn ra khơi tìm đất sống!
Mẹ Việt Nam ơi!
Cách mạng làm khô đất nước rồi…
Bầy con Mẹ ngày nay đều hỏng cả!
Trái tim tơi tả
Mặt mày mang nạ
Xiêm y chắp vá
Máu như nước lã.
Mẹ Việt Nam ơi!
Lời Mẹ ầu ơ điệu ru hời
(Ngày con nằm trong nôi)
“Ham chi chiếc áo của người,
Người cho, chưa mặc, người đòi trả ơn.
Mưa nắng gió có nguồn cơn,
Của đâu có của cho không lạ thường !
Mấy đời bánh đúc có xương,
Mấy đời Đế-quốc xót thương dân mình.”
Mẹ Việt Nam ơi! Hỡi Mẹ hiền!
Thám thía lời ru con Mẹ đã:
Trái tim tơi tả
Mặt mày mang nạ
Xiêm y chắp vá
Máu như nước lã.
Đau xót Mẹ ơi, hối hận cũng rồi!
Vì ham áo đẹp của người,
Bỏ quên chiếc áo suốt đời Mẹ may.
Áo người, người dệt bằng mây,
Mây bay bay mãi, con bay theo hoài.
Bay theo mấy chục năm dài,
Áo xưa rách nát, áo người còn bay!
Hàn Lệ Nhân (danlambao)
danlambaovn.blogspot.com
Bấm vào tựa bài để nghe:
Chiếc áo bằng mây
Diễn ngâm: Xuân Dương
Đàn tranh: Chí Tâm - Piano: Jules Tambicanou - Sáo: Anh Trung
**********************
The shirt in clouds
Hàn Lệ Nhân
More they revolutionize, your children are more similar to the colonialists and imperialist,
More they are released, the more they are tortured worse than formerly.
More they shout of the union, the more they divided and detached,
More they study virtue, the more they are more shameless than whores.
The cangue of the slave system
Had been germinated along a thousand years,
The yoke of colonialism,
Flowered during a whole century.
After thirty years surfeited with American and Russian bombs,
And now adults: some people consider themselves the hero of liberation,
Others, humiliated, seek a ground of asylum by the sea!
Vietnam, Oh Motherland!
The revolution dried our country well…
Your children all nowadays are failing!
Our heart is torn
Our face is masked
Our dress, in patchwork
Our blood, like natural water.
Vietnam, Oh Motherland!
Words that you rocked us
(When we were in the cradle):
“Do not desire the shirt of others,
It is given to us, but claimed the return hastily, before we carried it.
Rain, sun, wind had always each one its causes,
There is thus never the free extraordinary one.
It is very rare to have a bone in the rice cake,
It is even rarer to have the imperialist compassion for our people.
Vietnam, Oh Mother! Sweet Mother!
After having seized your lullabies well, your children are already failing:
Our heart is torn
Our face is masked
Our dress, in patchwork
Our blood, like natural water.
Painful and repented but, Oh Mom, things are made!
Because we too desired the beautiful shirt of others
By forgetting that which you have sewing us all your life.
The shirt of others is weaved in clouds,
Clouds fly, fly away, we caught them ceaselessly.
We pursued them for decades,
Our ancient shirt is consequently shredded, that of others has been always in flight!
Hàn Lệ Nhân
********************
La chemise en nuages
Plus ils révolutionnent, tes enfants sont plus semblables aux colonialistes et impérialistes,
Plus ils se libèrent, plus ils sont tenaillés pire que jadis.
Plus ils crient de l’union, plus ils se sont divisés et détachés,
Plus ils étudient de vertu, plus ils sont plus éhontés que les putes.
La cangue de l’esclavagisme
Avait été germée au long d’un millier d’années,
Le joug du colonialisme,
Fleuri pendant un siècle entier.
Après trente ans rassasiés avec les bombes américaines et russes,
Et aujourd’hui, adultes: Les uns se croient héros de libération,
Les autres, humiliés, cherchent une terre d’asile par la mer !
Viêtnam, Mère Patrie !
La révolution a bien séché notre pays…
Tes enfants de nos jours sont tous foutus !
Notre cœur est déchiré
Notre visage est masqué
Notre habit, en patchwork
Notre sang, comme l’eau naturelle.
Viêtnam, Ô mère Patrie !
Les paroles que tu nous avais bercées
(Quand nous étions dans le berceau):
«Ne pas convoiter la chemise d’autrui,
On nous la donne, mais réclame le retour à la hâte, avant que nous la portions.
La pluie, le soleil, le vent ayant toujours chacun ses causes,
Il n’y a donc jamais de gratis extraordinaire.
Il est très rare avoir de l’os dans le gâteau de riz,
Il est encore plus rare alors avoir la compassion des impérialistes pour notre peuple.
Viêtnam, Ô Mère ! Douce Mère !
Après avoir bien saisi tes berceuses, tes enfants sont déjà foutus:
Notre coeur est déchiré
Notre visage est masqué
Notre habit, en patchwork
Notre sang, comme l’eau naturelle.
Douloureux et repentis mais, Ô Maman, les choses sont faites !
Parce que nous avons trop convoité la belle chemise d’autrui
En oubliant celle que tu nous as cousue toute ta vie.
La chemise d’autrui est tissée en nuages,
Les nuages s’envolent, s’envolent, nous les attrapions sans cesse.
Nous les avons poursuivis depuis des décennies,
Notre ancienne chemise est par conséquent déchiquetée, celle d’autrui est toujours en vol !
Hàn Lệ Nhân
Plus ils révolutionnent, tes enfants sont plus semblables aux colonialistes et impérialistes,
Plus ils se libèrent, plus ils sont tenaillés pire que jadis.
Plus ils crient de l’union, plus ils se sont divisés et détachés,
Plus ils étudient de vertu, plus ils sont plus éhontés que les putes.
La cangue de l’esclavagisme
Avait été germée au long d’un millier d’années,
Le joug du colonialisme,
Fleuri pendant un siècle entier.
Après trente ans rassasiés avec les bombes américaines et russes,
Et aujourd’hui, adultes: Les uns se croient héros de libération,
Les autres, humiliés, cherchent une terre d’asile par la mer !
Viêtnam, Mère Patrie !
La révolution a bien séché notre pays…
Tes enfants de nos jours sont tous foutus !
Notre cœur est déchiré
Notre visage est masqué
Notre habit, en patchwork
Notre sang, comme l’eau naturelle.
Viêtnam, Ô mère Patrie !
Les paroles que tu nous avais bercées
(Quand nous étions dans le berceau):
«Ne pas convoiter la chemise d’autrui,
On nous la donne, mais réclame le retour à la hâte, avant que nous la portions.
La pluie, le soleil, le vent ayant toujours chacun ses causes,
Il n’y a donc jamais de gratis extraordinaire.
Il est très rare avoir de l’os dans le gâteau de riz,
Il est encore plus rare alors avoir la compassion des impérialistes pour notre peuple.
Viêtnam, Ô Mère ! Douce Mère !
Après avoir bien saisi tes berceuses, tes enfants sont déjà foutus:
Notre coeur est déchiré
Notre visage est masqué
Notre habit, en patchwork
Notre sang, comme l’eau naturelle.
Douloureux et repentis mais, Ô Maman, les choses sont faites !
Parce que nous avons trop convoité la belle chemise d’autrui
En oubliant celle que tu nous as cousue toute ta vie.
La chemise d’autrui est tissée en nuages,
Les nuages s’envolent, s’envolent, nous les attrapions sans cesse.
Nous les avons poursuivis depuis des décennies,
Notre ancienne chemise est par conséquent déchiquetée, celle d’autrui est toujours en vol !
Hàn Lệ Nhân
. Bookmark the permalink.
3 Responses to Chiếc áo bằng mây